Site icon Dr Rambaud | Chirurgie réfractive & cataracte Paris

Comment réduire l’angoisse liée à la chirurgie de la cataracte ?

angoisse peur operation cataracte chirurgie cataracte paris docteur camille rambaud

angoisse peur operation cataracte chirurgie cataracte paris docteur camille rambaud

Il est tout à fait légitime d’éprouver du stress à l’idée de se faire opérer de la cataracte : les yeux sont des organes sensibles et le caractère invasif de l’intervention peut être un peu impressionnant pour certains patients. Pourtant, il s’agit d’un geste chirurgical aujourd’hui très répandu et ses complications sont rarissimes.

 

Principe de l’opération de la cataracte

Dans la majorité des cas, la cataracte correspond à une opacification progressive du cristallin sous l’effet de l’âge et qui s’initie généralement aux alentours de 65 ans. Elle induit une vision de plus en plus trouble et voilée, des difficultés croissantes à distinguer les contrastes et les couleurs et peut aussi être à l’origine d’éblouissements, notamment lors de la conduite nocturne.

La chirurgie de la cataracte n’est généralement pas urgente et c’est le plus souvent quand la gêne quotidienne qu’engendre cette affection devient trop handicapante que le patient, conseillé par son ophtalmologue, opte pour un traitement chirurgical.

Le principe de l’intervention est de se donner accès au cristallin en pratiquant dans l’œil des incisions minuscules. Ensuite, il est fragmenté à l’aide d’une sonde à ultrasons, et ses débris sont extraits. Enfin, une lentille artificielle est introduite dans l’œil pour le remplacer. Elle permet d’une part de restaurer la transparence nécessaire à une vision de qualité et, d’autre part, de corriger les autres défauts de vision du patient, qu’il s’agisse d’amétropies et/ou de presbytie.

 

Comment lutter contre le stress lié à la chirurgie de la cataracte ?

Le mode opératoire décrit plus haut peut parfois impressionner certains candidats à l’intervention. Pour réduire ce stress, l’information est la première des conditions : un patient bien informé est généralement plus détendu. A ce titre, le rôle du praticien au cours du cycle préopératoire est essentiel : il a un devoir déontologique d’information et le patient ne doit pas hésiter à lui poser toutes les questions qu’il se pose. Elles peuvent concerner le résultat attendu, la durée de la convalescence, l’intensité et la gestion des douleurs post-opératoires etc.

Par ailleurs, certains chiffres doivent contribuer à rassurer les patients. En premier lieu, il convient de souligner que cet acte chirurgical est celui qui est le plus pratiqué dans le monde chaque année, tous domaines médicaux confondus. Sur le sol national, près de 500 000 individus sont traités annuellement. Et, les données disponibles le montrent, le taux de complications relatives à cette chirurgie est extrêmement bas (de l’ordre de 1 à 1,5%), incluant par ailleurs une bonne part de problèmes relativement bénins.

Le jour de l’intervention, des exercices simples de relaxation peuvent aider à se détendre avant et pendant la chirurgie de la cataracte. : penser à des choses agréables pour se détacher de l’instant présent, écouter de la musique, respirer profondément, et surtout imaginer le nouveau confort visuel que le traitement va apporter.

L’accompagnement de l’équipe médicale et la communication permanente avec le praticien, y compris au cours de l’intervention, participent aussi à l’instauration d’un climat de confiance aux effets bénéfiques.

Enfin l’équipe d’anesthésie est en permanence avec le patient pendant sa présence au bloc opératoire et donne au patient un traitement anxiolytique et sédatif qui peut aller d’une simple détente légère à une sédation forte selon le besoin ressenti par le patient. Les effets de ces traitements sont immédiats et partent très vite en quelques minutes une fois l’intervention terminée.

Qu'avez-vous pensé de cette page ?

Note moyenne 4.1 / 5. Nombre de notes : 75

Pas encore de note, notez en premier !

Quitter la version mobile