Le laser PKR est une méthode de chirurgie réfractive qui permet de prendre en charge certains défauts de vision. Les douleurs post-opératoires ressenties sont modérées et les risques de complications extrêmement faibles, mais ils existent, comme pour tout acte chirurgical.
Comment est la douleur après l’opération au laser PKR ?
Les défauts de vision amétropiques (myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie) peuvent être soignés par une opération chirurgicale au cours de laquelle les gestes nécessaires sont réalisés par utilisation d’un faisceau laser. Différentes méthodes opératoires existent pour cela, et le laser PKR est l’une d’entre elles. Sa caractéristique principale, commune à toutes les interventions PKR, est le premier geste opératoire effectué par le praticien. En effet, ce dernier commence toujours par délicatement retirer la couche la plus superficielle de la cornée (« épithélium cornéen »). C’est une méthode opératoire efficace mais qui, comme tous les actes chirurgicaux, induit un traumatisme temporaire sur les structures visées. Ainsi, aussitôt l’opération terminée, une sensation de gêne est ressentie par le patient. Quelques heures plus tard, cette impression d’avoir dans l’œil un corps étranger peut se muer en douleurs. Celles-ci restent cependant tolérables, durent en moyenne 48 heures, et sont classiquement bien prises en charge par des comprimés aux effets antalgiques.
Quelles sont les autres complications éventuelles ?
La première précaution à prendre pour éviter les complications est de faire appel à un professionnel expérimenté et reconnu. Néanmoins, bien que minimes, les risques de problèmes post-opératoires existent, comme pour toute intervention chirurgicale.
PKR : maîtrise du risque infectieux post-opératoire
L’apparition d’une infection est le risque principal de complication post-opératoire. Le taux observé est cependant extrêmement faible, bien inférieur par exemple à celui induit par le port de lentilles de contact. Par ailleurs, au moins pendant 5 jours, l’utilisation de gouttes antibiotiques permet d’éviter le problème.
Inflammation post PKR : le « haze »
Une intervention de chirurgie réfractive via la méthode PKR peut exceptionnellement induire une inflammation de la surface de la cornée. Son taux d’incidence est proportionnel à la correction réalisée par le praticien. Le patient a alors la sensation d’une vision brumeuse (« haze » : « brume » en anglais). Ce phénomène apparaît la plupart du temps entre 1 et 3 mois après l’opération. L’utilisation de corticoïdes sous forme de collyre constitue le premier traitement du « haze ». Si le problème persiste, il arrive alors parfois qu’une seconde intervention laser soit nécessaire.
PKR : effets secondaires
Outre les risques d’infection et de « haze », certains effets secondaires sont parfois observés. Ainsi, sans parler de complications proprement dites, une légère hyper photosensibilité peut parfois faire son apparition. Elle est temporaire, soulagée par le port de lunettes de soleil. De même, une opération de chirurgie réfractive PKR peut induire un phénomène de sécheresse oculaire qui est alors résolu par l’utilisation de larmes artificielles.