Le choix d’un chirurgien n’est jamais facile, quelle que soit la spécialité concernée. Les yeux sont de plus des organes extrêmement complexes, aux propriétés optiques et sensorielles extraordinaires, mais ils sont aussi tellement fragiles. Alors, comment choisir le « bon » chirurgien ?
Chirurgie réfractive à Paris : où se faire opérer des yeux ?
Le premier écueil à éviter est sans doute celui des offres « low cost » qui existent dans certains pays étrangers. Il ne s’agit pas ici de dénigrer d’autres professionnels de santé, mais, s’ils proposent des prix si « compétitifs », il y a forcément une raison. Elle peut concerner les équipements utilisés, parfois dépassés et n’offrant pas au patient le niveau maximum de sécurité. Dans d’autres cas, c’est aussi parce que les praticiens en question savent qu’ils n’auront pas à assurer le suivi du patient opéré, puisque celui-ci rentrera dans son pays d’origine après l’intervention.
Bref, quoi qu’il en soit, le premier conseil pour choisir un chirurgien réfractif est de le faire en France. Cela permet de bénéficier d’une éventuelle couverture par la Sécurité Sociale (traitement de la cataracte) ou sa mutuelle, en fonction du contrat souscrit. C’est aussi une garantie de sécurité immense, grâce à la veille réalisée par certains organismes officiels comme la Haute Autorité de Santé (HAS) ou l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Enfin, c’est aussi un gage de qualité du résultat : la formation des praticiens qui ont étudié en France est de qualité, longue, exigeante et internationalement reconnue.
Quels critères pour choisir son chirurgien ?
L’expérience et la renommée du praticien font forcément partie des critères de choix. Il peut être recommandé par un proche qu’il a traité ou par un autre médecin au cours d’une consultation. Avant de rencontrer ce chirurgien ophtalmologique, il est conseillé de se rendre sur son site internet, des avis de patients y sont souvent disponibles. Et puis c’est aussi là que peuvent être recueillies les premières informations sur le traitement envisagé. Un site qui vit, où des articles sont fréquemment publiés, pour expliquer simplement les pathologies ou les traitements, est souvent le signe d’un médecin qui aime communiquer et expliquer.
Ce devoir d’information du praticien à son patient fait partie des exigences du code de déontologie de la profession. Ce sont d’ailleurs les échanges patient – médecin au cours du cycle préopératoire qui vont contribuer à bâtir une relation de confiance. Lorsqu’elle n’existe pas, si un doute s’installe, il ne faut pas hésiter à rencontrer un autre spécialiste, pour recueillir un deuxième avis : les interventions de chirurgie réfractive sont rarement urgentes.
Enfin, d’un point de vue purement technique, le sérieux du bilan préopératoire réalisé et sa minutie sont essentiels. C’est sur la base des analyses réalisées et des caractéristiques du patient que va être choisi le protocole opératoire le plus adapté. Ainsi, il importe aussi de faire appel à un spécialiste qui maîtrise l’ensemble des techniques de chirurgie réfractive disponibles : méthodes laser (Lasik, PKR), implants Phake ou chirurgie du cristallin.
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