Il est vrai que la PKR induit des douleurs post-opératoires d’intensité variable, le plus souvent modérée, pendant environ 24 heures après le traitement. Cela étant dit, elles sont bien prises en charge par les antalgiques prescrits qui permettent au patient de supporter sans problème ce moment un peu désagréable. Par ailleurs, la transPKR, qui offre les mêmes possibilités de traitement que la PKR, limite ce phénomène, en évitant les contacts mécaniques directs avec les structures oculaires au cours de l’intervention.
Pourquoi des douleurs après une intervention PKR ?
Quand le Lasik n’est pas envisageable, la PKR est la première solution alternative à envisager, en particulier pour soigner définitivement myopie ou astigmatisme, quand ils sont d’une puissance de moins de 6 dioptries environ.
Cette intervention repose sur l’utilisation d’un faisceau laser pour venir modifier la cambrure de la cornée par photoablation et ainsi corriger le défaut de réfraction du patient. Selon les cas, il peut s’agir de rendre cette lentille naturelle moins courbée (traitement de la myopie) ou de retravailler sa forme, pour qu’elle devienne sphérique (traitement de l’astigmatisme).
Le faisceau laser doit être appliqué sur le stroma cornéen. Il s’agit de la couche intermédiaire de la cornée et elle est située sous le feuillet le plus superficiel, appelé « épithélium ». Ainsi, en début d’intervention, le chirurgien commence par peler très délicatement la couche épithéliale, pour avoir ensuite accès au stroma.
C’est une méthode opératoire éprouvée, sûre et efficace. Mais, comme tous les actes chirurgicaux, elle induit un traumatisme temporaire sur les structures visées, notamment l’épithélium, qui va devoir se reconstituer ensuite par multiplication cellulaire.
Comment est la douleur après PKR ?
Immédiatement après l’intervention, le patient ressent une gêne. Il a l’impression d’avoir un corps étranger dans l’œil. Un peu plus tard, quand les effets de l’anesthésie pratiquée commencent à se dissiper, cette gêne peut se muer en douleur. Celle-ci reste cependant modérée dans la majeure partie des cas, même si l’œil brûle un peu.
Cela dure rarement plus de 24 heures et les antalgiques oraux prescrits par le médecin permettent de passer le cap de ce début de récupération post-opératoire.
La transPKR : une intervention moins invasive que la opération PKR
La transPKR est un protocole qui ne diffère de la PKR que sur un point. Plus précisément, plutôt que de procéder au pelage manuel et mécanique de l’épithélium, le chirurgien utilise pour cela le laser Excimer, qui est ensuite appliqué sur le stroma pour apporter la correction optique nécessaire.
L’intérêt de la transPKR est donc d’éliminer tout contact mécanique avec les structures oculaires. Il s’agit donc d’une intervention moins invasive et moins douloureuse que la PKR, tout en offrant les mêmes possibilités de traitement en termes de trouble visuel à traiter et de puissance de celui-ci.
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