Tout acte chirurgical s’accompagne d’un risque et la chirurgie réfractive ne fait pas exception. Pourtant, les statistiques montrent qu’il s’agit d’un domaine extrêmement sûr et qui donne des résultats majoritairement satisfaisants de l’avis des patients traités.
Les risques de la chirurgie réfractive en quelques chiffres globaux
D’après l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé, toutes techniques de chirurgie réfractive confondues, le taux de complications per-opératoires est de l’ordre de 0,3 à 1%, 1 à 2% pour les complications post-opératoires
Ces chiffres sont bas et incluent une majorité de complications légères, bien prises en charge et résolues. A eux seuls, ils montrent que, même si comme pour toute forme de chirurgie des risques existent, ils restent néanmoins minimes pour ce qui est de la chirurgie réfractive.
Par ailleurs, les pourcentages de complications per et post-opératoires précédemment mentionnés varient bien sûr en fonction de l’expérience du praticien, des conditions d’environnement au cours de l’intervention et des équipements utilisés. Ainsi, il importe de faire appel à un chirurgien aguerri, qui saura poser le bon diagnostic, choisir la meilleure stratégie opératoire et qui dispose des outils les plus évolués techniquement.
Enfin, il faut souligner qu’aucune technique opératoire ne se distingue des autres en termes de risques : les taux de complications rapportés sont globalement homogènes, même si la nature de ces dernières varie en fonction du protocole chirurgical pratiqué.
Quels sont les risques de la chirurgie réfractive au laser ?
Lasik et PKR sont aujourd’hui les méthodes de chirurgie réfractive au laser les plus utilisées, le premier représentant près de 80% des interventions par photoablation.
Chaque année en France, environ 150 000 patients sont traités au Lasik, plus d’un million aux Etats Unis. Certaines études montrent que plus de 95% des sujets traités jugent le résultat très satisfaisant ou satisfaisant, alors que moins de 1% se déclarent insatisfaits.
Ces pourcentages sont équivalents en ce qui concerne la PKR : les patients sont satisfaits du résultat à 95% et 98% d’entre eux se libèrent totalement du port de verres correcteurs.
Quels sont les risques de la chirurgie réfractive par pose d’implants ?
Comme pour les interventions de chirurgie réfractive au laser, les chiffres disponibles pour la pose d’implants Phake et le Prelex (remplacement du cristallin non opacifié par une lentille artificielle) mettent en avant la qualité des résultats obtenus et le nombre minime de complications.
Chaque année, des implants Phake sont introduits chez plus de 200 000 patients à travers le monde. Et, le taux d’occurrence de complications (endophtalmies, glaucome, décollement de la rétine, cataracte précoce…) est proche de zéro. De plus, 96% des patients sondés dans les 3 ans qui suivent le traitement se déclarent satisfaits.
Pour sa part, d’un point de vue pratique, le Prelex correspond exactement au traitement chirurgical de la cataracte. Or, le corps médical a sur cette méthode un recul immense car il s’agit de l’intervention chirurgicale la plus fréquente dans le monde chaque année avec par exemple 400 000 patients traités par an en France. Les données disponibles montrent que c’est un traitement extrêmement sûr. Ainsi, au titre des complications les plus fréquemment rapportées, les infections ne sont observées que dans moins de 0,3% des cas.
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