L’hypermétropie est un trouble visuel souvent découvert tardivement, quand la presbytie commence à faire son apparition. Il peut être corrigé par le port de lunettes ou de lentilles. Cependant, pour ceux qui ne veulent plus porter de verres correcteurs, le Lasik constitue alors une option de choix, si leur hypermétropie n’excède pas 6 dioptries.
Hypermétropie : définition
La vision est un phénomène complexe. Pour qu’elle soit parfaite, il faut notamment que les rayons lumineux soient déviés lorsqu’ils traversent l’œil et viennent se focaliser exactement à la surface de la rétine. Ce phénomène est appelé « réfraction » et il est assuré pour environ 2/3 par la cornée, le cristallin assurant le reste du pouvoir réfractif de l’œil.
Chez les sujets hypermétropes, la déviation de la lumière est insuffisante, parce que leur œil est trop court dans son axe antéro-postérieur et/ou que le pouvoir de réfraction oculaire est trop faible, la plupart du temps parce que la cornée n’est pas assez bombée. Ce trouble visuel induit toujours une mauvaise vue de près et affecte aussi parfois la vision lointaine. Il peut être corrigé grâce à des verres correcteurs. Cependant, pour ceux qui veulent s’en affranchir, la chirurgie réfractive offre aujourd’hui de multiples solutions, dont le Lasik.
Principe du Lasik pour corriger l’hypermétropie
Le Lasik est une technique de chirurgie réfractive au laser. En appliquant un laser Excimer sur la couche intermédiaire de la cornée (stroma) le chirurgien peut, par photoablation, augmenter le pouvoir de réfraction de celle-ci en accentuant sa courbure. Le but est que les rayons lumineux se focalisent alors sur le plan rétinien et non plus en arrière.
A qui s’adresse le traitement au Lasik de l’hypermétropie ?
Grâce au protocole Lasik, les hypermétropies jusqu’à 6 dioptries peuvent être corrigées efficacement. Pour atteindre un résultat stable dans le temps, l’intervention doit forcément être réalisée sur des sujets dont la croissance est terminée et chez qui l’œil a donc atteint sa longueur définitive. Outre cette réserve, il n’y a pas d’âge minimum mais il faut s’assurer que l’hypermétropie du patient est stable depuis au moins 2 ans, au cours desquels il n’a pas eu besoin de changer la puissance de ses verres correcteurs.
Il faut cependant souligner que bien des patients découvrent leur astigmatisme de manière tardive. En effet, jusqu’à environ 40 ans, les individus atteints compensent spontanément ce trouble visuel, sans s’en rendre compte, grâce au pouvoir d’accommodation du cristallin qui leur permet de faire une mise au point en fonction de la distance d’observation. Mais, lorsque la presbytie commence à apparaître, le cristallin perd en élasticité et devient de moins en moins capable de se bomber pour assurer la vision de près. C’est à ce moment-là, quand ils consultent un spécialiste parce que leur vue se trouble, que les patients apprennent qu’ils sont hypermétropes.
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