Les chirurgies de l’hypermétropie incluent des méthodes de photoablation de la cornée au laser, la pose d’implants Phake et le remplacement du cristallin par une lentille artificielle au pouvoir correcteur adapté. Le prix d’une opération de l’hypermétropie dépend de la technique opératoire choisie et, éventuellement, des caractéristiques de l’implant mis en place.
Opération de l’hypermétropie : quelle méthode choisir ?
Chez les patients jeunes qui ne présentent pas de contre-indications, le Lasik est la méthode la plus répandue, pour traiter l’hypermétropie jusqu’à 6 dioptries (D). Dans leur cas, quand le Lasik n’est pas praticable, la PKR devient alors la méthode alternative la plus simple.
Ces méthodes de photoablation de la cornée au laser pour traiter l’hypermétropie ne sont pourtant pas toujours réalisables ou adaptées. C’est en particulier le cas pour les hypermétropies supérieures à 6D.
Toujours chez les sujets jeunes, c’est alors souvent la pose d’implants Phake qui est envisagée. Ces lentilles artificielles, introduites derrière l’iris et devant le cristallin, autorisent la prise en charge de l’hypermétropie jusqu’à 10D.
Enfin, le remplacement du cristallin par une lentille adaptée à la correction de l’hypermétropie est la meilleure solution au-delà de 60 ans. En effet, à partir de cet âge-là, l’apparition de la cataracte est proche, et cette affection nécessitera d’extraire le cristallin et de lui substituer un implant, pour rendre à l’œil sa transparence.
Hypermétropie : le prix dépend de la méthode
Le choix de se faire opérer plutôt que de porter des verres correcteurs appartient au patient. Souvent, le fait que lunettes et lentilles soient en partie remboursées par l’Assurance Maladie est une motivation suffisante. En effet, hormis chez les patients atteints de cataracte, le traitement chirurgical de l’hypermétropie n’est jamais pris en charge par la Sécurité Sociale. Cependant, certaines mutuelles le remboursent partiellement, cela dépend du contrat souscrit et il appartient au patient de se renseigner sur ce point.
Toujours sur le plan financier, il importe de mener une réflexion qui consiste à estimer le montant des coûts récurrents et non remboursés chez ceux qui portent des verres correcteurs. Par exemple, quid du prix de lentilles jetables ou d’une jolie monture de lunettes qu’on renouvelle fréquemment ?
Les réponses à ce genre de questions forcent à considérer la chirurgie réfractive comme une solution avantageuse financièrement sur le long terme. Le coût de l’intervention dépend en partie de la méthode utilisée et des équipements qu’elle nécessite.
Pour rappel, un équipement laser coûte entre 600 000 et 800 000 euros à l’achat, hors frais de maintenance. Quand c’est la pose d’implants qui doit être pratiquée, les caractéristiques de ces lentilles artificielles impactent aussi directement le prix du traitement. Par exemple, quand il faut remplacer le cristallin, les implants monofocaux sont moins onéreux que les multifocaux. Mais, ils ne corrigent la vue qu’à une seule distance, contrairement aux seconds qui peuvent par exemple permettre la prise en charge simultanée de l’hypermétropie et de la presbytie.
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