Avant l’opération de la cataracte, le patient doit suivre une préparation préopératoire qui se décline selon différents axes : bilan préopératoire, formalités administratives et aspects pratiques. Par ailleurs, pour éviter le stress, il est primordial de s’informer avant d’être opéré, pour réaliser par soi-même qu’il s’agit d’un traitement sans risques particuliers et qui va permettre de restaurer un confort visuel oublié.
S’informer : une étape essentielle
Parce que les yeux sont des organes particuliers, esthétiquement et fonctionnellement, de nombreux patients sont anxieux avant de se faire opérer de la cataracte. C’est une réaction compréhensible mais dommageable à titre personnel. En effet, le traitement devrait plutôt être considéré comme un événement très positif, puisque son but est de récupérer un confort visuel perdu au fil du temps voire, très souvent, de donner au patient une vision meilleure qu’elle ne l’était avant que la cataracte ne commence à se développer.
Pour combattre le stress préopératoire, le meilleur moyen est de s’informer. Quels sont les risques du traitement chirurgical de la cataracte ? Sont-ils statistiquement significatifs ? Est-ce une intervention douloureuse ? Etc. Ainsi, il importe de lister toutes les questions sources d’angoisse et de les poser au praticien. Il est là pour y répondre et rassurer, cela fait même partie de ses devoirs selon le code de déontologie de la profession.
Quel est le parcours médical du patient avant l’intervention ?
Le bilan préopératoire est le premier pilier du succès de l’intervention. Il permet notamment au praticien de se renseigner sur les antécédents médicaux du patient. Différents examens sont aussi réalisés, pour localiser les zones d’opacité du cristallin, quantifier le degré d’avancement de la cataracte dont il est atteint et éliminer l’hypothèse d’autres pathologies bien plus graves, comme un glaucome, une déchirure de la rétine ou une DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).
De plus, c’est au cours du cycle préopératoire que sont réalisés des tests biométriques. Leur but est de déterminer exactement les caractéristiques de l’implant qui remplacera le cristallin opaque et permettra de corriger un éventuel défaut visuel préexistant, amétropie et/ou presbytie.
Une consultation avec l’anesthésiste est aussi indispensable, pour définir le type d’anesthésie qui sera pratiquée. Elle est généralement assurée par introduction de gouttes anesthésiantes dans l’œil.
Avant l’opération de la cataracte : les formalités administratives
Pour avoir l’esprit tranquille, il est aussi important de connaître exactement les modalités financières du traitement. Hors dépassements d’honoraires, il est normalement pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Mais elle ne rembourse que les implants les plus simples, monofocaux. Si c’est la pose d’une lentille plus évoluée qui est envisagée (multifocale, torique…), il est alors fortement conseillé de se mettre en rapport avec sa mutuelle, afin de savoir dans quelle mesure elle couvrira les frais supplémentaires.
Pratiquement : comment se préparer avant l’opération de la cataracte ?
Il est rarement urgent de devoir opérer et les dates des 2 interventions (une par œil à au moins une semaine d’intervalle) doivent être choisies pour être les plus pratiques possibles. Une fois qu’elles sont fixées, le patient doit s’assurer qu’un proche pourra le raccompagner à son domicile après l’intervention.
Avant d’être opéré, certaines règles simples énoncées par le chirurgien doivent absolument être respectées. Il s’agit notamment de stopper le port de lentilles quelques jours avant l’opération et de respecter le traitement préopératoire prescrit (collyres anti-inflammatoires et antibiotiques).
Puis, enfin, c’est le jour J, celui qui va changer la vie quotidienne du patient en lui rendant une vision de qualité. Il faut alors se présenter au praticien à jeun depuis au moins 6 heures.
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