Implants Phake : prix et prise en charge

par | 17 octobre 2024

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Chirurgie réfractive | Implant phaque

Les implants Phake permettent de corriger la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme, et ce sur une gamme de puissance relativement large. Ils offrent une bonne alternative de traitement aux méthodes laser si le patient leur présente des contre-indications ou est affecté d’un trouble visuel trop puissant pour un Lasik, une PKR ou un SMILE. La pose d’implants Phake n’est pas prise en charge par la Sécurité Sociale, mais certaines mutuelles proposent des forfaits qui rendent un remboursement possible.

 

Principe et indications

Les implants Phake sont des lentilles artificielles qui sont insérées dans la chambre postérieure de l’œil. Il s’agit de l’espace localisé devant le cristallin et derrière l’iris. L’intérêt de cette technique est qu’elle est purement additive : le chirurgien ne retire aucune structure oculaire et, si nécessaire, l’implant peut être enlevé sans aucun problème.

Lorsque les deux yeux doivent être opérés, il faut prévoir deux opérations distinctes, séparées d’au moins 7 jours. Elles ont lieu sous anesthésie locale (gouttes), en mode ambulatoire, et le patient peut regagner son domicile sitôt le traitement terminé.

La gamme de troubles visuels pouvant être pris en charge grâce à ces lentilles artificielles est vaste : correction totale de la myopie jusqu’à 20 dioptries (D), de l’hypermétropie jusqu’à 10D et de l’astigmatisme jusqu’à 7D. Ces limites sont théoriques et peuvent légèrement varier en fonction des caractéristiques du patient.

Le prix de l’intervention dépend du trouble visuel à traiter et de sa puissance. Il ne peut donc être communiqué au patient sous forme d’un devis qu’après qu’il ait été examiné par le praticien.

 

Implants Phake : que remboursent la Sécurité Sociale et les mutuelles ?

Lorsqu’il s’agit, via une intervention de chirurgie réfractive (implants Phake inclus), de soigner la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme, aucune prise en charge de la Sécurité Sociale n’est à attendre. En effet, ces troubles visuels peuvent être corrigés par le port de lentilles ou de lunettes, et cet organisme considère donc les interventions comme des actes de confort, puisqu’il rembourse les dispositifs correcteurs.

Ce dernier point est pourtant à nuancer. Par exemple : « L’accès à des montures sans reste à charge est possible pour les montures dont le prix est inférieur ou égal à 30 € » (https://www.ameli.fr/). Force est d’avouer que cela réduit certainement la gamme de choix au moment de l’achat.

Ainsi, bien que certains patients soient parfois surpris du coût d’une intervention de chirurgie réfractive, le genre d’information mentionnée plus haut fait relativiser. En effet, au bout du compte, à l’échelle de plusieurs décennies, quel est la somme des frais récurrents qui restent à la charge de l’assuré social porteur de verres correcteurs ?

Un dernier point doit aussi être considéré : de plus en plus de complémentaires santé proposent des forfaits qui prennent en compte, à des degrés variés, les interventions de chirurgie réfractive. Ainsi, après consultation d’un chirurgien ophtalmologue pour évoquer un éventuel traitement, il est vivement conseillé de se mettre en rapport avec sa mutuelle et de lui transmettre le devis remis par le praticien, afin de connaître les modalités précises d’un éventuel remboursement.

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