Les effets secondaires des interventions de chirurgie réfractive varient selon la méthode utilisée. Ces manifestations post-opératoires, prévisibles et temporaires, ne doivent pas inquiéter les patients traités. Quel que soit le type de chirurgie pratiquée, elles restent toujours modérées.
Effets secondaires de la pose d’implants
Les effets secondaires d’un acte chirurgical correspondent à des manifestations post-opératoires classiques, observées chez une majorité de patients. En cela, il convient de distinguer « complications » et « effets secondaires ». Les premières, rares, incluent la notion de risque et doivent être prises en charge au plus tôt pour la sécurité du patient, alors que les seconds disparaissent spontanément au cours de la convalescence.
Implants Phake
Les implants Phake sont ceux qui sont mis en place en avant du cristallin et derrière l’iris. Les suites opératoires de cette intervention sont légères et indolores, même si l’œil est un peu sensible les premières 24 heures et a tendance à larmoyer. Éblouissements et halos lumineux les premiers jours font aussi partie des effets secondaires classiques. Quoi qu’il en soit, la récupération est rapide et la vision du patient redevient claire en quelques jours dans l’immense majorité des cas.
Implants en remplacement du cristallin
Lorsqu’un implant est mis en place en remplacement du cristallin, il est tout à fait normal que la vision soit floue pendant quelques jours et que l’amélioration soit progressive au cours de cette période. Sans parler de douleurs, la plupart des sujets traités ressentent de légers picotements et ont l’impression d’avoir un corps étranger dans l’œil.
Effets secondaires des interventions laser
Les spécificités du protocole Lasik assurent des suites opératoires légères, indolores et une récupération particulièrement rapide. En effet, la vue des patients redevient nette dès le lendemain dans de nombreux cas, sauf lorsqu’il s’agit de corriger un défaut visuel puissant, qui nécessite une photoablation importante du stroma cornéen. Dans ces cas-là, il faut parfois quelques semaines pour que la récupération visuelle soit complète. Au cours des heures qui suivent l’intervention, une sensation de gêne et d’hypersensibilité à la lumière est presque systématiquement rapportée. Enfin, l’apparition d’une sécheresse oculaire, temporaire et de degré variable, nécessite souvent l’utilisation de larmes artificielles pendant quelques temps.
Pour sa part, la PKR induit classiquement des douleurs modérées pendant quelques heures après l’intervention. Elles s’apparentent à une sensation de brûlure, sont bien prises en charge par les antalgiques prescrits et disparaissent rapidement, vite remplacées par une simple gêne, comme si le patient avait dans l’œil des grains de sable. La phase de récupération visuelle après PKR est plus longue qu’après Lasik. Il faut en moyenne 1 semaine pour que la vision redevienne complètement nette.
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